Notre échec lors des élections présidentielles
est analysé comme une défaite collective, même si
la campagne est jugée trop personnelle, sans lien avec les
militants, tournée trop vers le bilan
{comment au contraire expliquer que l'examen du
bilan se limite globalement à la seule campagne (cf. sur le site
de "Nouveau
Monde" : "L'échec
vient de loin") si ce n'est parce que les chefs ne tiennent
pas trop à ce qu'on s'appesantisse sur le bilan, puisque les "verrouilleurs"
de la direction ont bien fait savoir aux fédérations que
"Le temps du débat militant s'est clos le 15 Décembre
après le discours de François H. à Montreuil"
? }
et pas assez vers le projet ,
{les "unitaires" - qui n'ont pas la dignité
de leur chef pour s'accrocher ainsi - y poussent, et certaines contributions
(Caudéran) y font écho,
mais, dans "Du Réel et de l'Idéal" (contrib.
33) , on critique plutôt "le mandat avant le projet".
Que ce soit sur le bilan ou sur le projet, il faut donc "gommer"
les contributions "hétérodoxes" pour préserver
l'unité},
défaite fondée sur une anticipation du second tour alors
qu'il s'agissait d'abord de rassembler l'électorat socialiste au
premier {sur un programme non socialiste ? =>}.
La phrase "mon programme n'est pas socialiste" a beaucoup choqué.
{n'est-il pas alors choquant que plusieurs Secrétaires
Fédéraux (contrib. 44)
ou de section (Taillan) reprennent
ce refrain : "il serait temps que le PS devienne un parti social-démocrate"
? Si effectivement, il ne suffit pas de "trouver quelques boucs émissaires"
pour dresser un bilan, et si l'on peut considérer que certains
puissent être "responsables mais pas coupables"
au motif de l'incertitude scientifique (sang contaminé), bien d'autres
orientations et choix doivent être assumés}
Pour beaucoup, la défaite, provoquée par les abstentionnistes
{mais pourquoi "glisser" sur les causes
de leur abstention ?} et la dispersion des voix, est vue comme
la conséquence d'un ancrage insuffisamment marqué à
gauche.
{pourquoi alors ne pas parler d'un projet "+
à gauche" ? }
Mais simultanément, la très grande majorité des militants
admet que le bilan du gouvernement de Lionel JOSPIN a été
le plus à gauche en Europe {que Blair soit
plus à droite n'est pas une raison suffisante pour refuser d'aller
"+ à gauche"}
et salue les réformes qui ont été engagées,
notamment les emplois jeunes et les 35 heures ainsi que la baisse du chômage
("le meilleur bilan d'une législature de la Vème République",
selon une section
{on omet de citer "Le bilan n'est pas bon"
de la contribution 55, et surtout
qu'il est escamoté (limité à des variations sur les
insuffisances de la campagne) dans la grande majorité des contributions.
Pas bien ;-) }.
Sur les 35 heures, beaucoup regrettent l'absence de concertation lors
de la loi Aubry 2. {avant Aubry 1, au forum sur
l'emploi de Marmande de 98, A.VIDALIES
avait attiré l'attention sur le danger de l'annualisation, mais
guère vu celui des accords par entreprise, et M.
ALONSO avait anticipé la dérive des incitations
financières aux entreprises}
Le sommet de Barcelone et les différentes prises de position sur
l'ouverture du capital d'EDF sont souvent cités comme ayant conduit
à la démobilisation de notre électorat. La réduction
d'impôts sous forme de la prime à l'emploi n'apparaît
pas aux yeux de militants comme une mesure qui s'imposait alors que d'autres
rappellent que l'allégement fiscal {on "oublie"
de distinguer entre I.R. et TVA. J'ai dit "bizarre" ?}
constitue une attente forte des Français,
Quelques militants incriminent aussi "l'absence de communication
sur le bilan", ou encore le fait que les réformes se seraient
arrêtées en 2000.
{le conditionnel indique que le "synthétiseur"
ne partage pas cette opinion, et que cela soit crédible en ce qui
concerne les réformes "sociétales", soit, mais
cela gomme un élément à mettre au passif du bilan
: que des visées principalement électoralistes et tactiques
ont freiné - ou bloqué - la poursuite des réformes.
Il faut y ajouter le coût de 2 référendum et "l'autisme"
de leurs initiateurs face au désintérêt justifié
du peuple qui, semble-t-il était plus intéressé à
quelques retombées des cagnotte de la croissance sur leur pouvoir
d'achat}
La question de la sécurité comme cause de l'échec
est très peu abordée.
Lorsqu'elle l'est, elle est immédiatement replacée dans
le cadre de la désagrégation sociale urbaine.
{Lorsqu'elle l'est, la synthèse ne doit-elle
pas mentionner plutôt la "lépénisation"
des militants qui l'évoquent ? A Mérignac,
c'est carrément le délire militariste, et pour Martignas
"Le problème de la sécurité n'a pas été
géré (sauf par Julien DRAY)" . Bravo pour les 60
000 déboutés de la circulaire Chevènement, la double
peine, la LSQ, les centres fermés pour "sauvageons" ,
la lépénisation de la campagne ?}
Les militants ont le sentiment que le pouvoir à l'intérieur
du parti leur est confisqué par un cercle restreint de hauts responsables,
toutes sensibilités confondues ("le problème de
la coupure au sein du PS, base/direction", "le
parti n'a joué qu'un rôle de godillot sans
critique de l'action gouvernementale").
{à partir de ce constat, pourquoi aucun examen
n'est-il fait de ses causes - alors que le débat porte sur les
causes de la défaite - et aucun remède n'est-il proposé
? Vous avez dit "projet" ? }
Les mêmes réflexions s'appliquent à la Fédération.
Ils doutent que leur avis, y compris celui qui leur est demandé
aujourd'hui soit pris en compte. {lors des
forums de l'emploi il y a 5 ans, la même crainte avait été
exprimée et elle s'est révélée fondée.
Les militants ne doivent-ils pas en tirer une leçon et exiger,
sinon un contrôle de leurs représentants, du moins des engagements
précis de leur part ?}
Ils comprennent mal par exemple que la désignation du candidat
à l'élection présidentielle ait pu intervenir en
trois jours, mais que le vote du second tour en faveur de J.CHIRAC dont
la nécessité est peu contestée n'ait pas pu faire
l'objet d'une consultation, ni que le programme des élections
législatives n'ait pas fait l'objet d'un débat.
Globalement, une démocratisation du parti est souhaitée,
- "la rénovation de notre parti est la première
étape préalable, urgente, indispensable" précise
même une contribution, même si certains font observer que
le parti lui-même aurait d'abord besoin de mieux refléter
la société française et donc de s'ouvrir davantage.
Une contribution collective considère "la réforme
du PS est prioritaire : moins de place pour les courants, un plus
grand rôle des sections dans les Fédérations et des
Fédérations dans le PS sont nécessaires".
{bien sûr, on oublie de dire que la démocratie
commence à la base (voir "Démocratie
dans la section") : les militants peuvent-ils influer sur
les ordres du jour, ont-ils quelque droit de regard sur les plate-formes
des candidats à la candidature et exigent-ils d'eux des engagements
précis et dans ce cas celui de rendre compte de les respecter ;
le rôle des militants n'est-il pas limité à avaliser
les orientations des élus (cf. tramway, pont), ont-ils seulement
accès au carnet d'adresses de la section et la synergie horizontale
peut-elle être exercée, ou des bureaux souvent clientélistes
ne font-ils pas tout ce que veulent leurs chefs ? Peut-on attendre de
ces derniers qu'ils mettent à l'ordre du jour une prise de position
inflexible sur le cumul ou sur une représentation minimum des précarisés
dans les instances du parti ? }
La commission "Femmes" lance un appel : "Nous,
femmes socialistes girondines, exigeons l'instauration une fois pour toutes
d'une République non sexiste = condition fondamentale de
succès pour accorder aux femmes ce qui leur a été
refusé pendant deux siècles = une pleine citoyenneté."
{Pourquoi ne pas évoquer le bilan qui est
fait de La loi sur la parité : "Le
mandat intercommunal, qu'on présente comme technique alors qu'il
est politique, n'a pas été comptabilisé. Le cumul
des mandats dans le temps n'a pas été envisagé. La
loi n'a eu aucun effet sur l'exclusion renforcée des populations
étrangères vivant sur le territoire national."
Les "Françaises" aussi ont perdu sur le plan de la parité
économique puisque la précarisation des emplois s'est accentuée
et que ce sont les populations les plus fragiles qui en sont les 1ères
victimes (cf. Crédit
d'impôt et prime à l'emploi, IV) .
Pourquoi non plus ne pas évoquer la contribution
39, de Catherine Brisé-Veyssy
(Adjointe au Maire, Lormont), sur "la parité
et la justice sociale" et le bilan sévère
qu'elle dresse ? Nul doute que les militantes souhaitent (n'en déplaise
à la "représentante Nationale" Mireille K.) que
cette erreur soit comblée et que la "dinde soit mise dans
le four ;-)". Voici donc ce que rapporterait une synthèse
"non sexiste" :
"Le PS, sans boussole politique autre que celle
dictée par l'inversion du calendrier électoral depuis 2
ans déjà, a préféré payer "l'impôt
femmes" que de faire uvre d'exemplarité politique (1
323 722 € de pénalités)... Ces cumulards, voyageurs
... couardises...recycleurs"
{sur le site de l'Assemblée, il est assez remarquable de voir son
rôle de 1ère agence de voyages gratuits, alors que le droit
de circuler est nié aux exclus qui sont "assignés
à résidence" et que les frontières de l'union
- si perméables aux capitaux - se ferment lorsque les militants
alter-mondialistes veulent organiser des rassemblements européens.}.
Les nouveaux militants, pour la plupart, sont réfractaires à
l'organisation du parti en courants et regrettent l'impression
de division qu'elle génère. {en fait,
seule la section de Pessac (contrib. 8 & 12)
regrette "le combat des chefs", et c'est le courant "Socialisme
& démocratie" (contrib. 54)
qui demande "moins de place pour les courants" ! Quant
aux nouveaux militants, la contrib. 69
demande "d'être vigilants car ils ne sont pas toujours formés
aux sensibilites et aux courants". Le synthétiseur tire
encore vers l'unité.}
Certains anciens soulignent que les courants sont moins à mettre
en cause que les "écuries présidentielles"
(contrib. 16)
{motus sur les hippodromes locaux, alors que "la
plupart" des nouveaux & anciens parlent de fiefs, d'un parti
de notables dont le seul souci est électoraliste, de manoeuvres
pour la maîtrise du parti...}
Les militants demandent également une meilleure intégration
des élus dans la vie du parti, même si observation
est faite que l'élu est aussi un militant désigné
par d'autres militants pour assumer un mandat. Une section rappelle ainsi
que "l'on a les élus que l'on mérite".
{Il est assez plaisant de voir que le synthétiseur,
lui-même si "consensuel" avec les "hégémoniques",
se permet de rappeler la servilité des militants socio-médiocrates,
incapables mêmes de demander des engagements aux candidats à
la candidature. Quant à nous, pour la servitude volontaire, on
a déjà donné.}.
Il est toujours souhaité un véritable statut de l'élu
qui permettent à toutes les catégories sociales et non seulement
aux agents de la Fonction publique d'exercer un mandat.
{ N'est-il pas plaisant de voir que les élus
et autres responsables ne tiennent pas du tout à profiter des avantages
du Plan de Retour à l'Emploi auquel ils ont donné leur agrément,
alors que certains bénéficient déjà d'avantages
exorbitants du droit commun ? (voir la page "Ce
que perçoivent nos élus"). Pourquoi en parallèle
à son statut, la responsabilité de l'élu n'est-elle
point évoquée (cf. extrait du site de la C6R,
l'article de de M. Paoletti : "Démocratie
locale participative") ? Et puisque les "militants"
n'en parlent pas, ou si indirectement, (ce qui n'est pas sans entraîner
des réserves, voire un sérieux doute sur leur liberté
de conscience, et quelque étonnement sur le degré de manipulation
atteint), pourquoi ne pas évoquer votre projet de donner au moins
autant d'importance à la représentation des exclus,
ne serait-ce qu'au sein du bureau fédéral, qu'au sort des
élus, quand même plus enviable, même sans cumul ? Peut-on
croire que les militants associatifs et syndicaux soient satisfaits quand
le statut des bénévoles associatifs/syndicaux n'est mentionné
dans aucune contribution alors même que le statut de l'élu
semble avoir été cloné à l'insu du plein gré
des militants ? Diantre !}
Peu de militants se prononcent sur le rassemblement de la gauche.
Ceux qui s'expriment demandent que l'on revienne à un programme
commun, première condition de candidatures communes ou convergentes
et que l'on s'ouvre sur la gauche mouvementiste (Attac). Quelques contributions
prennent toutefois position pour un grand parti de toute la gauche qui
se distinguerait ainsi de l'UMP et d'un pôle de radicalité.
{si Attac en fait partie, n'est-ce pas désavouer
ceux qui prétendaient que la taxe Tobin était irréalisable
? Et dans ce cas, comment imaginer qu'Attac accepte comme interlocuteurs
ceux-là mêmes qui n'ont pas montré beaucoup de zèle
à lutter contre les paradis fiscaux, disaient que taxer la spéculation
était irréalisable, et leur bloquaient les frontières
hier ? En Janvier 2003, idem avec "l'Autre Davos" et Attac Suisse
: "Malgré la volonté de diviser le mouvement de
la part des autorités suisses et des forces de l'ordre, soutenus
par le Parti Socialiste suisse qui à plusieurs reprises a essayé
de criminaliser une partie du mouvement, la majorité des manifestant-e-s
sont restés uni-e-s dans le refus de ces contrôles identitaires
individualisés qui portent lourdement atteinte au droit démocratique
fondamental de liberté d'expression.."}
L'extrême gauche, particulièrement Lutte ouvrière,
est généralement jugée sévèrement
{être anti-électoraliste dans un système
de représentation non proportionnel ne peut être le reproche
le plus fort qu'au regard d'un parti très électoraliste
; comment juger ceux qui omettent du bilan leur absence d'explication
à sa progression aux dépens du PS et qui ignore la volonté
populaire manifestée dans le vote ?}.
Il est fortement souhaité que le parti socialiste ne "sous-traite"
plus l'écologie aux Verts
{désavouant ainsi Julien Dray dans sa critique
outrancière de Noël. Les "rénovateurs" sont
ici en pleine contradiction. Ignorent-ils que dans le reste de la gauche
le débat est centré sur le refus futur de servir d'appoint
à des "démocrates" si hégémoniques,
et que l'ostracisme des "ripolineurs" ne peut que conforter
cette orientation ? }
et le social au parti communiste
{si l'on ôte le social aux sociaux-démocrates,
nous avons donc le projet d'un parti démocrate dont on voit aux
Etats Unis combien il a de mal à se distinguer du républicain.
Vous avez dit "utopie" ?}.
Il est demandé à notre parti de traiter l'ensemble des questions
et de s'ouvrir à une vision planétaire et donc à
des prises de position sur par exemple la qualité de l'eau.
{la privatisation des biens publics n'a sans doute
aucune importance. Le 1er secrétaire fédéral aurait
pu ajouter à l'actif du bilan la réflexion et l'action menée
sur la gestion de l'eau (cf. 4. Services publics)
par H. Emmanuelli. Sans doute un oubli, mais il est assez plaisant d'avoir
à souligner les éléments positifs du bilan. Et pourquoi
ne pas citer Lormont
qui propose de confier sa gestion "aux acteurs publics locaux",
ou le projet de "nationaliser l'eau" (contrib.
59) ? }.
Enfin, il est jugé nécessaire de rénover le PSE
et d'aboutir à un projet commun
{alors on commence à ripoliner sans projet,
à moins qu'il ne s'agisse d'initiation à l'art de peindre
japonais}
permettant à la gauche de proposer une vision commune de l'Europe.
Ce projet devra rappeler en préambule la réaffirmation du
politique comme régulateur de l'économique
{Joyeux Noël à Vilvoorde, Michelin,
Moulinex, Cellatex, Danone, Daewoo...}.
Une section propose "de revoir notre fonctionnement, donc notre
statut, pour travailler, échanger entre la MJS et les sections
tout en préservant le fonctionnement actuel et parallèle
du MJS "
{Ceux qui se croient autonomes et dont l'ex leader
girondin, devenu maire de Pauillac, refusait aux c&p la représentation
dont lui-même bénéficiait (cf. Un
peu de respect - Point 8). Ceux qui tractent très bien
contre le FHaine mais qui laissent certains de leurs élus cumulards
renforcer l'antiparlementarisme "primaire" par leur manque d'exemplarité.
Braves pompiers, défiez-vous des pyromanes et de certains de vos
leaders, qui en échange d'une promotion vous font passer pour des
gribouilles et des bouffons. S'il y a encore des étudiants au MJS,
quel crédit peuvent-ils encore avoir auprès des adhérents
de la MNEF ? Militants, il vous appartient de démontrer que vous
êtes adultes et pleinement citoyens. Note
du 3 juin 2003 : en fin de manif. contre la casse du service public
et de la protection sociale, certains nous affirment qu'ils ne se laisseront
plus manoeuvrer par les caciques et sont prêts à s'opposer
de front aux socio-libéraux : bon courage, nous verrons bien aux
actes.}.
Globalement, les militants demandent que l'unité du parti
soit préservée tout en attendant
{s'ils ne font qu'attendre, on leur souhaite de
la patience. D'autre part, ce sont plutôt les responsables et les
chefs de section qui insistent sur l'unité alors que les militants
qui ne sont pas trop "sous influence" insistent plutôt
sur le fait que la direction désavouée doit quitter sinon
la scène, du moins l'avant-scène. Marianne ne titre-t-il
pas "La grande colère des militants" ? Le 1er
Secr. Féd., malgré ses qualités indéniables
(d'écoute, de compréhension ; orientations jadis fermes
sur le cumul...), commet ici un amalgame inacceptable au profit des "unitaires"}
les clarifications indispensables sur notre doctrine
{sic pour l'aveu} et ne dramatisant pas un
clivage entre une majorité et une minorité qui pourraient
coexister
{ce débat n'aurait donc pas commencé
à apporter de clarification ? Et dans ce cas, n'est-ce pas l'aveu
du refus d'assumer les responsabilités : auto-amnistie générale
sauf pour le peuple qui n'a pas compris. On prend les mêmes et on
recommence. Alors, on laisse aux postes de commande ceux qui justifient
la coexistence des fonds de pension avec la retraite par répartition
? Coexister avec des doctrinaires, des privatiseurs, des partisans de
la baisse de l'IR ? Cet cuménisme
est-il bien crédible ? Les prochaines échéances vous
rappelleront alors que "faire de la politique, c'est avoir le
courage de choisir."}
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