14/12/2002

Forum & débats Vous trouverez ci-dessous le rapport de synthèse du débat, Mis à jour le 08/12/2002
Voir aussi => les Contributions des militants et des sections, et les "Rénovateurs" du NPS"
Pour un aperçu plus succinct et néanmoins complet du débat réformistes-radicaux => "Rompre avec le réformisme mou !"
FEDERATION DE LA GIRONDE 25/10/02 CAHIER FEDERAL, SYNTHESE DES DEBATS
Une autre synthèse sur un bilan tronqué et un débat "filtré".
1 - Rénovation du parti et Rassemblement de la gauche 3 - La mondialisation et l'Europe
2 - L'identité socialiste 5 - La lutte contre les inégalités .

4 - SERVICES PUBLICS, INSTITUTIONS ET DEMOCRATIE

Les services publics sont considérés comme un enjeu essentiel. Une immense majorité des militants ne comprennent pas l'intérêt d'une ouverture du capital des entreprises publiques. Nombreux sont ceux qui demandent la renationalisation de l'eau.
{seul Gradignan l'évoque en insistant sur "les méthodes douteuses de gestion des personnels", Lormont prèfèrant confier sa gestion "aux acteurs publics locaux". Sans doute le synthétiseur ne "comprend-il pas" l'intérêt d'une réflexion sur les différents modes de gestion (directe, régie...) offerts aux collectivités locales. La gestion décentralisée doit-elle être ignorée ou est-ce H. Emmanuelli qui doit l'être ? N'est-ce pas insulter les militants de les accuser de ne pas comprendre, et déformer ainsi leur condamnation des orientations des socio-libéraux ne montre-t-il pas la partialité du synthétiseur au détriment des 1ers ?}
Un grand nombre de militants soulignent la nécessité de distinguer service public et fonction publique et rappellent l'exemple des pays du Nord. Le périmètre du service public fait également l'objet de débat, chacun admettant toutefois qu'il doit inclure la santé, l'éducation, les transports ferroviaires et urbains, la sécurité, la justice, la poste et les services indispensables à la vie comme l'énergie domestique.
{La constitution n'indique-t-elle point que la protection sociale (cf. page référendum) est inscrite dans le dit périmètre ? Un détail, penseront certains, mais le diable est dans les détails.. Quant à la fonction publique, il ne suffit pas que son statut soit garanti, encore faut-il éviter le recours aux emplois précaires ( on est arrivé à 25% de contractuels), et ne pas baisser la part des dépenses de la F.P. d'Etat par rapport au PIB (cf. Faux privilégiés, vrais nantis), à mettre au passif du bilan. Pour ce qui est des Transports, on ne peut pas dire que l'approche "tout voiture" de la direction du CR (et du Présidt de "l'Arc Atlantique") favorise l'intermodalité (le discours sur les "autoroutes maritimes" vient de prendre une saveur "goudron") et le ferroutage (la région est d'ailleurs endettée envers la SNCF), - comme on vient de le voir avec l'ouverture du tunnel Pyrénéen. Pour ce qui est de l'Energie, la France est en queue pour les énergies renouvelables, notamment l'éolien, et le gouvt précédent a bloqué la taxation des carburants polluants proposée par les Verts. Là aussi, il faudra bien changer d'orientation. }
Une section définit le service public : "Un service public républicain doit garantir l'égalité de traitement de tous les administrés partout sur le territoire national. Le service public doit se charger, au moins, de tous les services au public, jugés non rentables, nécessitant une mutualisation des coûts ou rendant indispensable l'intervention de l'Etat". Une autre section pose la question "Quels services identiques en termes de disponibilité et de coût sur tout le territoire, jugeons-nous indispensable que l'Etat garantisse au public ? Quel prix souhaitons nous y mettre ? " { pourquoi omettre du bilan que l'équipe sortante a introduit la logique actionnariale via des "ouvertures du capital", alors que de nombreuses contributions (33, 35, 58, 59 ) l'évoquent ?}

Pratiquement aucun militant n'approuve le fonctionnement actuel des institutions. Une contribution le souligne : "le constat gagne dans notre parti : les instituions de la Vème République doivent être remises en cause. Pour autant rarement un débat précis s'est engagé sur la rénovation institutionnelle. Dans le cas où la discussion à lieu, les militants qui s'expriment se prononcent en faveur d'un régime parlementaire modernisé, d'un renforcement du non cumul des mandats et d'une parité systématique. L'évolution vers un régime présidentiel avec plus de pouvoirs au Parlement, si elle ne constitue pas la première réponse, est loin d'être rejetée.
{Plus de pouvoirs aux élus, mais pas plus de pouvoirs aux citoyens ? Les élus veillent au grain, et les chefs de section contrôlent les débats, la démocratie participative et le budget citoyen attendrons. Puisque le mot "cumul" apparaît une fois dans la synthèse, il serait intéressant de savoir si le 1er secrétaire qui, il y a 5 ans, écrivait "1 élu, 1 mandat", considère qu'occuper 6 fonctions est bien exemplaire, et si ses seules fonctions de Vice-Président du Conseil Régional (sans compter les 4 fonctions "récréatives" de Secrétaire de la section de Mérignac, Adjoint au maire, conseiller communautaire, et directeur de publication du Populaire Girondin) sont un emploi à plein temps et si elles ne sont pas incompatibles avec son officine d'avocat : c'est le cas dans l'affaire des violences du Haut-Brion, puisque cela aurait pu mettre en cause le président du CR qui, en tant que maire de Pessac, s'affiche avec la partie incriminée, après avoir montré à Villenave d'Ornon le peu de cas qu'il faisait des précaires et le peu de poids qu'on peut accorder à sa parole et à ses écrits.}

La démocratie est perçue comme affaiblie et peu représentative de la réalité sociale. Le recours à une démocratie participative, notamment au niveau local, est très largement approuvé. A l'évidence, nombreux sont ceux qui demandent un second souffle démocratique qui permette d'enrayer l'abstention et le vote en faveur du Front national. Une section dresse l'état de la situation : "Les gens s'abstiennent car ils ne se sentent pas concernés. Il faut qu'ils participent aussi à la vie politique (politique pris au sens noble du terme). Pour répondre à la nécessité de participer, nous avons créé des commissions extra-municipales qui traitent de dossiers nous concernant tous, qui permettent l'élaboration de vues d'ensembles et un relevé important des constats et attentes. Participer ne signifie pas décider, ceci étant le rôle des élus, mais répondre au plus près des soucis voire intérêt des administrés ce qui est essentiel dans l'action municipale.
{les militants comme sherpas bénévoles d'élus cumulards, non merci. Les rôles sont bien précisés : chacun à sa place naturelle, voici la version "orléaniste" de la "démocratie citoyenne" qui a les élections pour seul horizon de la participation. Nul doute que cette vision "utopique" du citoyen limité au rôle d'électeur et celle du militant à celui de sherpa bénévole va donner du souffle à l'élan démocratique. La preuve que les citoyens ne sont pas que des "administrés" mais peuvent décider par eux-mêmes (Porto Alegre,...) risque pourtant de montrer que face à ces affirmations, "les faits sont têtus". Pour un exemple plus sérieux de commissions extra-municipales, voir sur le site de la C6R : L'expérience de Villard de Lans}
Il faut donc lutter contre les phrases toutes faites style "tous pourris"
{les élus cumulards PS - comme on l'a vu dans le 1er canton - devraient donc comprendre qu'ils renforcent le FN (cf. 5 Leçons de Campagne) et plus largement "l'antiparlementarisme primaire", ceci étant valable aussi pour les députés-maire même "marqués à gauche" puisque "le rôle du député est devenu plus complexe" et donc qu'il s'agit d'un emploi à plein temps}
et communiquer, informer, partager les bons et les mauvais moments, entendre, répondre et agir."
{partager la "galette républicaine" avec ceux (le 1er secrétaire n'est pas visé) qui renaclent à offrir une pizza aux chômeurs (cf. in "Le péché originel du PS" - 19 Janvier 1998 : "comportement 'alimentaire' peu charitable") et qui leur "chipotent" l'attribution d'un local alors qu'ils ont plusieurs bureaux professionnels et des salles municipales à loisir, non merci }

Une contribution insiste sur la nécessité d'être exemplaire : "C'est la condition de notre crédibilité. Nous nous devons d'être exemplaire { Oui's' ! ;-) }. Comment s'étonner de ne plus être suivi par les électeurs quand nos pratiques tournent le dos à nos principes ? "
{suivre ou ne pas suivre. Shakespeare ? : bonne adresse ! Les militants qui courbent le dos ont une part de responsabilité dans ce manque d'exemplarité lorsqu'ils n'exigent pas des engagements clairs lors de la désignation des candidats à la candidature, puis lorsqu'ils portent les plate-formes des cumulards et non les orientations des militants}

La décentralisation donne lieu à des positions qui ont évolué depuis la présentation des projets du gouvernement Raffarin. Alors qu'elle semblait acquise dans la culture et le projet socialistes, elle devient aujourd'hui l'objet de controverses qui portent sur les risques d'atteinte à l'unité de la République. {Le concept "d'unité de la République", tel qu'envisagé par Chevènement, et plus à droite par les clowns Pasqua & De Villiers, serait donc à placer au-dessus du "projet socialiste" ? Tous les pays voisins n'ont-ils pas une conception plus "fédéraliste" de la République, et leur impuissance globale n'est-elle plutôt pas due au fait que leurs directions sont plus "socio-démocrates" que "socialistes" ?}
Globalement, les militants se prononcent toujours en faveur de davantage de décentralisation et de proximité. Une section résume la position majoritaire. Après avoir rappelé "l'exemple des collèges et des lycées, routes départementales, TER, démontre l'avantage de la décentralisation en termes de proximité et d'efficacité", elle ajoute "les socialistes doivent définir ce qui doit rester absolument dans le cadre d'une organisation nationale que ce soit pour éviter des dérives, des déséquilibres entre régions riches et pauvres ou pour conserver une cohérence."
{le cadre national peut-il empêcher la dérive féodaliste ? Et celle-ci ne commence-t-elle pas lorsque les caciques locaux veulent conforter leur pouvoir par un statut de l'élu (par ailleurs souhaitable) sans parallèlement s'engager pour un statut du militant associatif/syndical ni pour une amélioration du statut des plus défavorisés ? J. Respaud (67) situe par ailleurs la décentralisation dans l'orbite de la démocratisation, dont elle est une condition. Il examine d'autres conditions (dialogue social, représentativité..) car "la démocratisation ne se réduit pas à des "mécanos institutionnels". Mais que reste-t-il des avantages qu'il trouvait au Pare ?}

* Pour les formes et conditions d’exercice de la citoyenneté démocratique et de sa représentation : "Pour une démocratie participative".
* Du site "Convention pour la VIe République" ou C6R, lire l'article de M. Paoletti : "Démocratie locale participative", et, sur le site : :"Décentralisation, piège à ..." (corruption, responsabilité des élus, cumul, services publics)
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