14/12/2002

Forum & débats Vous trouverez ci-dessous le rapport de synthèse du débat, Mis à jour le 08/12/2002
Voir aussi => les Contributions des militants et des sections, et les "Rénovateurs" du NPS"
Pour un aperçu plus succinct et néanmoins complet du débat réformistes-radicaux => "Rompre avec le réformisme mou !"
FEDERATION DE LA GIRONDE 25/10/02 CAHIER FEDERAL, SYNTHESE DES DEBATS
Une autre synthèse sur un bilan tronqué et un débat "filtré".
1 - Rénovation du parti et Rassemblement de la gauche 4 - Services publics, institutions et démocratie
3 - La mondialisation et l'Europe 5 - La lutte contre les inégalités

2 - L'IDENTITE SOCIALISTE

{Il convient ici de combler une lacune importante dans la synthèse du 1er Secrétaire, celle de ne pas signaler l'usurpation d'identité opérée par ceux, et en 1er lieu des secrétaires fédéraux, qui se réclament explicitement de la social-démocratie et utilisent l'étiquette "socialiste" s'est aussi converti en tout en admettant que leur programme ne l'est pas.}

Les socialistes demandent une affirmation plus forte de l'identité socialiste, y compris dans sa dimension internationaliste. Plusieurs militants reprochent à notre parti son désengagement en faveur d'un équilibre mondial prenant en compte les pays en voie de développement.
{et le non-respect de l'engagement d'une aide de 0,1%}
Pour la très grande majorité, le socialisme suppose des politiques publiques volontaires, et non pas le désengagement de l'Etat
{F. Hollande vient de reconnaître que pour FT, des erreurs avaient été commises. Nous avons bien noté, mais pour une amnistie totale, qui ne saurait cependant impliquer leur éligibilité aux 1ers postes car la crédibilité du parti est à ce prix, il faudrait un bilan moins partiel. Nous sommes bien d'accord pour dire qu'il faut éviter de mettre des personnes en cause et qu'il faut essayer de s'en tenir à un débat sur les orientations. Mais comment par exemple dénoncer le cumul et ne pas mettre en cause les cumulards (le social-traître Dorthe bien sûr, mais aussi les cumulards "marqués à gauche" : contrib. 22 ) ou parler de meilleure redistribution sans demander des comptes à ceux qui privilégient les impôts les moins redistributifs, comme DSK?}
ou le désengagement des pouvoirs publics locaux
{étonnant, alors que leurs missions et leurs budgets augmentent ; nous supposerons donc qu'il s'agit d'un désengagement du politique : effectivement, faire un édito sur le méchant expulseur de Bulgares est bienvenu, mais n'est-ce pas un préfet socialiste - débouté de sa requête par la cour d'appel - qui demandait à prolonger leur séjour en rétention administrative, et pourquoi l'édito ne mentionne-t-il pas d'intervention d'élu de la CUB pour demander un audit sur les employeurs du nouveau tramway qui exploitaient ces pauvres gens de façon éhontée (contrib. 41), et/ou qu'1 seul élu ait proposé des solutions de relogement ? Quel est le nombre de communes socialistes n'ayant pas, ainsi que le prescrit la loi, aménagé un terrain pour les gens du voyage ? N'est-ce donc pas un préalable d'examiner ses erreurs sans complaisance avant de dénoncer pire {argument imparable de Robert B. pour faire abolir l'abominable}
?

Plus généralement, le socialisme implique le retour du politique qui ne doit pas subir l'économique, mais l'orienter.
{N'est-il pas alors contradictoire de "sauver la mise" - au nom de l'unité - de ceux, et l'honnête Jospin en tête, qui disaient le contraire (Vilvoorde, Michelin..), qu'ils ne pouvaient rien faire et que cela relevait uniquement de la négociation des "partenaires sociaux", entérinant ainsi un concept de l'Etat qui n'est plus le régulateur de la loi du plus fort ? Et comment expliquer cette contradiction si ce n'est par le fait que le "synthétiseur" y a quelque intérêt (maintien de son poste ; visées sur Mérignac ?), contraire à l'intérêt commun affiché ?}

Mais, en même temps, si certains réclament davantage de "rêves", d'autres mettent en garde sur le fait que les électeurs {et eux-mêmes, si je ne m'abuse}attendent plutôt que nous tenions nos engagements et que dés lors ces derniers ne doivent être pris que si nous savons disposer des moyens de les atteindre en tenant compte de la réalité d'un monde dominé par l'économie de marché et l'ouverture internationale. Un militant écrit " il ne faut plus faire rêver les gens au moment des élections sinon la confiance disparaît"
{pour regagner cette confiance, il faudrait donc leur vendre la realpolitik ? Est-ce bien réaliste ? "l'utopie" Jospin sans doute : n'est-il pas qualifié de "porteur d'utopie" dans une contribution ? On a sans doute rêvé de 5 ans de croissance et de cagnotes ! On croît rêver... Pour une utopie plus crédible => L'aurore , du fondateur d'Attac, et, de l'excellent ;-) Yann Moulier Boutang => "Sous le libéralisme, la plage"}.

Une contribution collective demande une clarification sur la nature du socialisme - " la controverse entre réforme et radicalité doit être tranchée… c'est avancée après avancée que l'on défend réellement les intérêts du peuple face aux évolutions du monde "
{le peuple est bien ingrat et bien ignorant de son propre intérêt d'avoir vu certaines avancées comme des reculades. Nous, qui détenons la clés de sa félicité, allons amener le vulgum pecus à la connaissance ! Trop ressassées, les réponses toutes prêtes, issues de l'argumentaire du politicien professionnel (chapitre"Battus mais pas responsables"), et régurgitées par les encartés, ne sont plus "efficaces". Les encartés, puisqu'ils se réfèrent à un "gourou" (au bon sens du terme) du socialisme pourraient aussi s'inspirer des arguments d'autres maîtres à penser dignes de quelque considération, par exemple ceux de Sri Aurobindo, de Sat Prem, voire Krishnamurti : <<Les organisations ne peuvent pas vous libérer. Aucun être extérieur à vous ne peut vous libérer ; votre propre immolation à une cause ne peut pas non plus vous libérer ; ni votre engagement dans une organisation : "Combien a-t-elle de membres?" Voilà la 1ère question que me posent les journalistes. C'est à leur nombre que nous jugerons si ce que vous dites est vrai ou faux." J'ignore le nombre des adhérents, cela ne m'intéresse pas. Lorsque vous cherchez une autorité qui vous guide, il est inévitable que vous construisiez une organisation autour d'elle; vous pensez alors que celle-ci sera mieux à même de vous aider, et vous voilà enfermés dans une cage. Vous croyez que seuls certains individus détiennent la clé du Royaume de la Béatitude. Personne ne la détient, personne n'en a l'autorité. Vous ne vous comportez pas en adultes. Faites fonctionner votre sens critique.>>
Quant à la radicalité, pourquoi là aussi ne pas se référer à un spécialiste pour la définir ? : <<La radicalité c'est, littéralement, «prendre les choses à la racine», c'est critiquer les bases technoscientifiques de la société moderne, comprendre la parenté entre progressisme politique ou social et progressisme scientifique.>> René Riesel in "Progrès de la soumission". Lui et José Bové - dont les bonne âmes du PS demandent la grâce - montrent aussi que c'est par une critique "en actes" - en appliquant in situ ;-) le «principe de précaution» - que l'on défend réellement les intérêts du vivant (cf.Confédération Paysanne, GreenPeace, Act-Up), et non par la pseudo-contestation des partisans de l'Etat bureaucratique, y compris celle de certains "radicaux" du PS. }

- et rejette tout rêve de "construire un socialisme dans un seul pays"
{quelle ineptie ! Les contributeurs se réfèrent-ils à l'espèce stalinienne alors qu'elle a disparu ?}.

Les services publics apparaissent comme au cœur du projet socialiste et toute atteinte portée à leur existence, est vécue comme un recul de notre projet social.
{toute atteinte posée à leur gestion aussi : précarisation des effectifs, gestion quantitative (chômage) sont aussi à mettre au passif du bilan}
De même, le socialisme nécessite la défense d'une économie mixte dans laquelle, en particulier, une économie sociale et solidaire serait soutenue.
{les Verts n'avaient-ils pas des propositions intéressantes à ce sujet ? Doit-on les mépriser comme le fait J. Dray si vilement, ou même continuer à en faire si peu de cas (sauf exception : Loi sur l'épargne salariale IV Encouragement à l'économie solidaire ) comme l'a fait l'équipe sortante ?}
Bien entendu, comme le souligne un militant "le socialisme, cela revient à faire de l'homme et de la justice sociale, la clef de voûte de toute réflexion et de toute action. Tout doit s'organiser à partir de là ".. Une section complète : "Sans doute faut-il redévelopper une culture citoyenne et donner toute sa place à l'homme par une valorisation de son rôle, une plus grande formation en évaluant et peut être en reformulant les politiques publiques. "

Une section met en cause " la défense insuffisante des classes ouvrières et salariées, la gauche a surtout œuvré pour les très défavorisés
{les chômeurs et précaires ont apprécié dès le début les bonnes oeuvres d'un gouvernement semble-t-il mal informé du fait que des millions de personnes survivent en dessous du seuil de pauvreté, critère qui n'a été pris en compte qu'ensuite et seulement pour la CMU. De plus, cette présentation est tendencieuse car elle masque le fait que le nombre des précarisés s'accroît et qu'il inclut désormais les "travailleurs pauvres". Elle cache donc la responsabilité des socio-libéraux d'avoir favorisé (épargne salariale...) la seule catégorie - décroissante - des salariés à statut stable, creusant ainsi l'écart avec les précarisés.}
et pour les classes moyennes", ce qui constitue un appel à une action politique conforme aux intérêts de ceux que nous sommes censés défendre.
{les choix de la baisse de l'IR plutôt que de la TVA et de la PPE plutôt que de l'ACR montrent à eux-seuls que la défense des intérêts des 2nds s'est faite au détriment des 1ers. La conjonction "et" constitue donc un amalgame inexact. Ce qui est présenté comme l'opinion d'une section est plutôt une regurgitation du discours dominant des socio-libéraux, ce que le synthétiseur se garde bien de relever puisqu'au contraire il se prononce pour "l'unité".}

Les militants qui s'expriment sur le sujet se montrent favorables à la création d'un "observatoire des luttes" et à des journées sur l'emploi.
{les forums sur l'emploi de 97 et "l'observatoire de la précarité" ont-ils empêché les dérives ?}

Enfin, l'importance de la laïcité et son actualité sont rappelées.
{pour que ce rappel ne soit pas vain, peut-être devrait-on alors s'intéresser à ce que disent les défenseurs de la laïcité : cf article du Vice-Présidt du Cercle Condorcet, dont le siège Bordelais se trouve être celui de la ligue laïque de l'Enseignement "Pour une démocratie participative".}

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