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Date: 3 Février 2001 De: Censuré <par@l'intéressé> A : Forum AC! <ac-forum@ras.eu.org> |
Bonjour, Bien qu'en profond désaccord avec les thèses "anti industrialistes" ou primitivistes et les invocations de la "nature" qu'il contient, l'entretien qui suit m'a semblé intéressant à diffuser ici, tant pour la critique du Debord complotiste que pour celle de la demande d'État portée par bien des mouvements actuels (bourdieuserie). ciao { Contrairement à ce qu'avance sans argument le "gourou" d'AC! (dont il faut par ailleurs reconnaître la qualité des contributions, même si beaucoup de ses lecteurs de base peuvent se plaindre d'une tendance à l'hermétisme esthético-amphigourique), ce texte est intéressant par la critique de la philosophie de la nature sous-jacente à la techno-science moderne (cf. l'échec de l'approche technocratique des conférence de consensus, et le débat actuel sur les bio-technologies, des OGM au clonage humain) : c'est bien parce que l'agriculture est devenue une industrie qu'elle est dangereuse, comme on l'a vu avec les farines animales. Il est intéressant aussi, non pour la théorie "caduque" du complot , mais pour avoir attiré l'attention sur le phénomène de soumission à l'autorité, un des outils d'accaparement de pouvoir que j'ai essayé de mettre en lumière aussi bien dans AC! qu'au PS (Débat filtré - 2003), et maintenant dans le FSL33. A.D.} |
Par ALAIN LÉAUTHIER, le samedi 3 et dimanche 4 février
2001,"Libération" Contestataire toujours. Ancien membre de l'Internationale situationniste, René Riesel, 51 ans, élève des moutons sur le causse Méjean en Lozère. Il fut à 17 ans parmi les «Enragés» de Nanterre puis du Comité d'occupation de l'Odéon, en Mai 68. Les «situs» le reconnurent comme un des leurs, le plus jeune et aussi le plus prometteur, pensait Guy Debord, avant de l'exclure comme presque tous les autres. Archétype du révolté urbain, Riesel est devenu une des éminences grises de la Confédération paysanne. Puis, en désaccord, il en est parti en 1999. Il n'a pas renoncé à contester. |
Progrès de la soumission
En 1988, dans ses (1) "Commentaires sur la société du spectacle", Guy Debord écrivait: «Il n'y a plus d'opposition.» Cela a signifié pour beaucoup l'anéantissement de l'idée de révolution radicale. Partagez-vous toujours ce constat ?
Je laisse aux debordistes mondains ou universitaires les gloses sans fin sur Debord. Pas mal de gens, notamment dans les médias ou les ministères, ont cru trouver en lui un maître à penser et, sur le tard, sans doute s'y est-il prêté. Je sais ce que je dois à Debord mais, plutôt que de le relire cent fois, je préfère observer le monde tel qu'il est aujourd'hui.
Néanmoins, pour en revenir à cette idée d'absence d'opposition radicale à la société marchande, il aurait fallu dire aussi en quoi la théorie formulée par les situationnistes était devenue caduque. Affirmer qu'il n'y avait plus d'opposition, sans dire qu'en tout cas ce n'était plus sur la base de cette théorie qu'on pouvait en réorganiser une, ou même seulement en penser la possibilité, cela confinait à l'imposture, c'était une espèce de pirouette, un coup de poker personnel, et là-dessus Debord n'était pas le plus maladroit; de sorte qu'il ne lui restait plus ensuite qu'à écrire son (2) "Panégyrique", esthétisation de sa vie, considérée comme une oeuvre d'art. Debord s'est enfermé dans une obsessionnelle et stérile théorie du complot pendant au moins la moitié des Commentaires et, évidemment, cette manière de tout ramener au leurre a fasciné les professionnels du mensonge. Les gens de médias et de pouvoir s'y sont reconnus et y ont vu leur horizon indépassable. Mais l'histoire continuait par ailleurs, et il eût été plus sérieux et fructueux d'analyser les conditions matérielles qui rendaient l'opposition si difficile, d'essayer d'expliquer pourquoi on assistait au développement d'un goût proprement terrifiant pour la soumission.(3) Peu après votre exclusion de l'Internationale situationniste, vous êtes parti à la campagne, et, en 1995, vous ressurgissez comme secrétaire national de la Confédération paysanne, l'organisation de José Bové. Comment cette organisation a-t-elle incarné à vos yeux la promesse d'une nouvelle radicalité ?
Je suis parti dans les Pyrénées-Orientales et me suis fait éleveur, mode de vie qui me convenait et me permettait de reconstituer une «base arrière», non pas au sens militaire, mais au sens de réapprendre des pratiques qui constituent à bien des égards la véritable richesse humaine. Dans l'état actuel de déliquescence de nos sociétés, il faut réinvestir un certain nombre de savoir-faire perdus. On connaît la blague classique du môme qui demande si les poissons sont carrés parce qu'il ne les a vus que sous forme de surgelés panés, des gens de 40 ans ne savent pas où est le devant et le derrière d'une vache: cet état d'ignorance tragique se généralise. Mais devant l'espèce de panique qui saisit les gens face à l'abîme, on tente de les rassurer avec le retour à de pseudo-traditions rurales, qui seraient un refuge possible de la qualité en matière agricole, alors qu'en réalité on libère seulement l'inventivité publicitaire pour rhabiller la même merde industrielle. J'ai vu les choses se dégrader à vive allure. Il n'y a plus de paysannerie en France, seulement des agriculteurs, plus ou moins intégrés, qu'ils l'admettent ou pas, dans un segment de la production agro-industrielle. Et, contrairement à ce que clame sans cesse la Confédération paysanne, l'industrialisation de l'agriculture ne se traduit pas nécessairement par la concentration des exploitations.Pourquoi être allé à la Confédération si son projet vous semble à ce point faux ?
L'industrialisation de l'élevage du mouton était la tendance dominante et, comme éleveur, j'ai pratiqué exactement l'inverse. Ce fut l'union sacrée pour me dégager. En 1991, les gens de la Confédération du crû sont venus me chercher et, avec eux, j'ai eu la tentation d'élargir un peu la bagarre. La Confédération rassemble des socialistes, des babas, des gauchos repentis, des Verts, un club d'idées assez paradoxal qui fonctionne sur le consensus de façon à présenter une unité de façade, avec toutes sortes de tendances qui cohabitent sans jamais aller jusqu'au bout des discussions... J'ai cru pouvoir faire avancer des questions pour moi centrales. Nombre de ces gens étaient ou sont vraiment de bonne foi. Il y avait des choses à faire sur le terrain; ensuite, je n'ai jamais renoncé à rien, j'ai toujours dit ce que je pensais du fonctionnement de l'organisation, des illusions qui y étaient répandues, mais bon, j'y ai fait ce que je pouvais y faire (contre les OGM, en particulier), et j'en suis parti en mars 1999, quand rien n'est plus resté possible.Pourriez-vous expliquer en quoi le devenir de la paysannerie et les questions liées au génie génétique constituent à vos yeux des questions fondamentales ouvrant sur la possibilité de refonder une théorie critique ?
Eleveur, j'ai vu de près la fin du blitzkrieg dont a été victime le monde rural et agricole dans les pays développés. On a cassé la civilisation paysanne, ou du moins ce qui en restait. La paysannerie traditionnelle n'était certes pas porteuse de valeurs mirifiques, à préserver à tout prix; simplement, elle conservait vivante une mémoire permettant de suivre des chemins autres que ceux imposés par le développement industriel. On y trouvait des attitudes par rapport à la vie, et notamment à la vie sociale, très antinomiques avec le rationalisme dominant, un mode de vie, en tout cas, moins séparé que ce à quoi a abouti l'industrialisation en réduisant l'homme au travail et en colonisant ensuite le temps libre. J'ai vu l'ancienne société rurale se liquéfier, pourrir sur pied, des comportements se raidir. On ne peut se contenter des simplifications des antimondialistes, avec les méchantes transnationales qu'on substitue aux 200 familles et aux capitalistes à haut-de-forme et gros cigare pour avoir un ennemi clairement identifiable, alors que la domination fonctionne essentiellement grâce à la soumission : la soumission à l'industrialisation, à l'emprise d'un système technique.... Que trop peu de gens, à votre avis, critiquent fondamentalement.
Ma critique n'est pas de type heideggérien et ne vise pas la technique en tant que telle. Mais il faut bien saisir l'enjeu de l'industrialisation de l'agriculture, qui atteint un stade ultime avec les chimères génétiques: il s'agit, ni plus ni moins, d'une tentative de supplanter définitivement la nature (extérieure et intérieure à l'homme), d'éliminer cette dernière résistance à la domination du rationalisme technologique.
Une «raison» qui veut ignorer - et ici supprimer pratiquement - ce qui n'est pas elle, c'est, je crois, la définition minimum du délire. Si on comprend cet enjeu, alors on doit remettre totalement en cause les bases mêmes de l'actuel système agricole.Or, que voit-on? Une pseudo-contestation qui en appelle à l'Etat interventionniste pour tenir et moraliser les marchés, assurer l'existence des agriculteurs, alors que le projet ouvert de ces Etats est de les éliminer, comme en Grande-Bretagne où la paysannerie totalise à peine 1 à 2 % de la population. Il y a aujourd'hui un projet, paraît-il progressiste, visant à intégrer l'agriculteur dans un dispositif où il est un agent de l'Etat, modèle totalement bureaucratique dont on voit bien les sources historiques.
Du coup, on comprend mieux les liens entre divers mouvements comme Attac ou la Confédération. C'est la tentative de restauration du parti des vaincus historiques, c'est-à-dire des partisans de l'Etat, vaincu à leurs propres yeux - la souveraineté des Etats s'effrite, etc. -, mais ne désespérant pas d'en refonder un qui serait, cette fois, «vraiment citoyen».Vous avez participé, avec des paysans indiens, au sabotage de riz transgénique dans un labo du Cirad (4) .
Faut-il voir dans cette «action directe», selon votre propre vocabulaire, un signe du renouveau de la critique radicale du monde ?
Le mot important est «directe» plutôt qu'«action». Les jeunes révoltés se qualifient souvent d'«activistes» aujourd'hui, comme dans la vieille politique gauchiste, sauf que désormais cela se joue d'abord devant les caméras des médias, très friands de cette supposée «nouvelle radicalité». La radicalité c'est, littéralement, «prendre les choses à la racine», et non rafraîchir un anticapitalisme sommaire agrémenté de bourdieuseries. La «gauche de la gauche», ce mélange de citoyennistes, partisans de la taxe Tobin, antimondialistes et tiers-mondistes maintenus, plus ou moins manipulés par les anciens états-majors trotskistes, demande quoi ? De l'Etat, encore de l'Etat. Les plus conscients des jeunes «activistes» admettent qu'il y a du travail théorique à faire et qu'on ne peut pas se servir en kit des vieilleries disponibles sur le marché, ni même se raccrocher au wagon de ce qui a pu apparaître comme l'expression la plus accomplie de l'ancien mouvement critique à la fin des années 60 : la théorie situationniste.
Prendre les choses à la racine, c'est critiquer les bases technoscientifiques de la société moderne, comprendre la parenté idéologique profonde entre le progressisme politique ou social (c'est-à-dire la «mentalité de gauche» telle que la définit (5) Theodore Kaczynski) et le progressisme scientifique.
L'industrialisation est depuis la «révolution industrielle» en Angleterre une rupture absolument fondamentale avec l'essentiel du processus d'humanisation. Sans civilisation paysanne, c'est la civilisation tout court qui se défait, on le constate aujourd'hui. Et la signification historique de l'industrialisation, sa vérité profonde devenue manifeste au XXe siècle, c'est la destruction: avec Auschwitz et Hiroshima, on a les deux fonts baptismaux sur lesquels a été portée l'époque contemporaine.Vous repensez votre approche critique à partir de votre lien avec la nature. Mais la ville, l'émeute, les diverses remises en cause du sacro-saint «respect»? Comment analysez-vous la violence urbaine aujourd'hui ?
A l'époque, la prétention idéologique assez répandue était de «vouloir tout et tout de suite», en préférant ignorer, entre autres, ce que chacun sait, c'est-à-dire que la vie et l'humanisation sont un combat, en tout cas un processus où rien n'est obtenu sans effort.
Aujourd'hui, l'absence d'effort, l'instantanéité permise par les machines, par l'informatique, est justement ce que sacralisent nos sociétés. Quant aux «barbares» urbains que sécrète cette société, parce qu'elle ne peut faire autrement mais aussi, jusqu'à un certain point, parce qu'ils lui servent de repoussoir, ils reproduisent à leur manière le système marchand, ils en traduisent, par leur nihilisme, l'absence de perspectives, comme les mômes élevés à l'ordinateur et à l'Internet: ce sont d'ailleurs parfois les mêmes. On est dans la déstructuration psychologique intégrale, l'assujettissement complet à la machine.Malgré ce sombre tableau, depuis quelques années vous reprenez la parole, vous écrivez, bref vous vous exprimez à nouveau publiquement sur l'idée de révolution.
Le 8 février, je passe en procès à Montpellier pour l'action contre le Cirad. Ce sera l'occasion de manifester l'existence d'un courant critique anti-industriel. Mais sobrement: l'activisme spectaculaire ne m'intéresse pas, surtout quand il cache la pauvreté de l'analyse.
Ma critique de la technoscience (6) est effectivement radicale: recherche publique, recherche privée, peu importe, quand ces gens, littéralement, ne savent pas ce qu'ils font, bricolent - sans en avoir, de leur propre aveu, la moindre compréhension théorique - des chimères génétiques aux effets imprévisibles. Le sabotage contre le Cirad était une attaque frontale contre des recherches publiques, afin de casser le mythe selon lequel une recherche contrôlée citoyennement pourrait être régulée: il faut commencer par comprendre que cette technologie est par essence incontrôlable. Le fameux «principe de précaution» dont on parle tant, nous l'appliquons, de la seule manière dont il peut l'être.Est-ce qu'il faut encore faire le pari de la révolution ?
(7) Les progrès de la soumission vont à une vitesse absolument effroyable. Par l'Internet ou tout autre artifice de la quincaillerie technologique, la «culture» industrielle se répand partout. Le temps nous est compté, car la vieille idée selon laquelle le capitalisme ou l'économie s'effondreront sous leurs contradictions est évidemment fausse.
Notre sort est entre nos mains : il s'agit de renouer avec le processus historique de l'humanisation.
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(1) Commentaires sur la société du spectacle, éditions Gallimard (1988)
(2) Panégyrique, tome 1, éditions Gallimard.
(3) Porte-parole de la Confédération paysanne.
(4) Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement.
(5) Cf. Théodore Kaczynski, La Société industrielle et son avenir, Editions de l'Encyclopédie des nuisances, 80, rue de Ménilmontant, Paris, XXe.
René Riesel est l'auteur de "Déclarations sur l'agriculture transgénique et ceux qui prétendent s'y opposer", et de «Du progrès dans la domestication» (voir plus loin : 2003) également aux Editions de l'Encyclopédie des nuisances => OGM dangers
(6) Technoscience : voir aussi sur le site de Chiche! => Conférences de citoyens : à poil les technocrates !
(7) Pour la contribution des médias à la soumission par la propagation de l'économisme, voir l'entretien Bourdieu (« Les Structures sociales de léconomie »), Lebaron («La Croyance économique. Les économistes entre science et politique»), Éribon : "Et si on repensait léconomie ?", mai 2000.
* Critique du situationnisme : "Contre EDN" (pdf, 50p, 2001)-----------------------
2003 :
* « Lutte contre les OGM » : Après José Bové, René Riesel en prison
« Je me suis rendu le 8 août 2003 à la convocation de la juge de l'application des peines de Mende. Elle m'a informé que, les remises de peines du 14 juillet s'appliquant pour les condamnés non encore incarcérés à chacune des peines prononcées, je bénéficiais de deux réductions de deux mois, ce qui, s'ajoutant à la non-révocation par le tribunal de Montpellier de la moitié du sursis d'Agen, ramène les deux condamnations cumulées à six mois ferme (Agen, huit moins quatre moins deux ; Montpellier, six moins deux). J'ai décliné les aménagements de peine proposés par le magistrat et demandé à être incarcéré le 1er décembre 2003, afin de pouvoir assister à la dernière audience du procès de Namur, ce qui m'a été accordé. Je pense demander la liberté conditionnelle à mi-peine comme la loi française l'autorise. »
René Riesel - 30 août 2003
* «Du progrès dans la domestication» (prospectus de l'éditeur) =>
« Dans les deux recueils de René Riesel déjà publiés par nos soins ("Déclaration sur l'agriculture transgénique" et "Aveux complets des véritables mobiles du crime commis au CIRAD le 5 juin 1999"), on trouvait les différents textes dont il a accompagné, de 1998 à 2001, ses interventions dans la tentative d'opposition aux avancées du génie génétique. On sait ce qu'il est advenu de cette « lutte contre les OGM », d'abord travestie en dénonciation de la « malbouffe » avant d'être médiatiquement recyclée dans la pseudo-contestation « citoyenne » des inégalités induites par la « mondialisation néo-libérale ». Dans ce texte, Riesel revient sur la dénaturation de cette première tentative de résistance ouverte aux projets de perfectionnement de l'artificialisation de la vie. Il montre que le citoyennisme n'a accompli là que ce qui est proprement sa besogne historique : perpétuer et aggraver la confusion des esprits, développer la demande sociale de protection dans la catastrophe et le chaos permanents devenus des conditions normales d'existence.
Répondant aux objections de tous bords qui lui ont été opposées, il justifie le recours à la notion, opératoire, de société industrielle pour désigner le ressort central de ces conditions. À la négation de la nature, aux tentatives, à coup de bricolages néotechnologiques, d'en finaliser le saccage par la substitution d¹une seconde nature industriellement synthétisée, répondent à ses yeux, terme à terme, les progrès de la domestication désormais revendiquée par une humanité affolée, affamée d'ersatz et gourmande de prothèses. On constatera que ce « discours si décalé » (Hervé Kempf), en effet, il s'agit toujours ici de chercher les voies vers l'émancipation, persiste tranquillement à se soucier aussi peu de remuscler « le ventre mou de la gauche et de l'antimondialisation » (H. K) que de briguer un statut, fût-il de « penseur de la radicalité » (Alain Léhautier, « Du situationnisme à la Confédération paysanne, un penseur de la radicalité », Libération, 3 février 2001.) »
Source de la partie 2003 : Agence de presse "A-Infos"
* Correspondance à propos du livre "Du progrès dans la domestication" (oct. 2003)
2004 : Le 26/03/2004, René Riésel est sorti de prison
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