Agir ensemble contre le Chômage< Site des collectifs Fonctionnement démocratique :
3ème couche
Date: 16 Mars 2001
De: Alain DONNART <a.donnart(a)wanadoo.fr>

A: ac-interne <ac-interne(a)ras.eu.org>
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I - ASSISES : Relevé des décisions  [ II - COMMISSIONS, III - CONCLUSION ]
Les 3 décisions votées concernant la convention UNEDIC sont certes bienvenues car nécessaires mais ne sont pas suffisantes
pour prendre totalement en compte la dimension politique de ce combat. Rien n'est dit sur la participation citoyenne ni sur comment faire avancer notre représentativité et notre représentation dans les partis de gauche et toutes les instances qui décident de notre sort.
Nous voulons 1 société réellement démocratique, égalitaire et solidaire, notre fonctionnement a-t-il au moins ces 3 qualités ?
Pas de débat sur les évolutions (chômage>précariat) à prendre en compte ou sur nos insuffisances, et les orientations à adopter en conséquence.
* Evolutions : à l'actif, un débat plus nourri sur le Forum et un débat en interne assez substantifique.
* Au passif, une baisse continue des adhésions dans les collectifs, avec un danger de clanisation, via lequel les chômeurs militants 'professionnels' sont les seuls à représenter cette nouvelle race de chômeurs&précaires dont la majorité n'est pas en mesure de refuser certains travaux. Ces super-militants ne voient même pas les c&p qui sont parmi eux, et n'en reconnaissent que la catégorie particulière et extérieure de précaires-futur chômeurs.
Jacques M. vient de me téléphoner pour me demander de m'engager à une action de solidarité alors que lui-même, que j'ai pourtant soutenu alors qu'il était accusé de violences, ne veut pas s'engager à me soutenir alors que j'ai été victime de violences, que je demande seulement 1 email de soutien et non d'aller à Millau ou + loin et que j'ai déjà accepté de militer alors que ni AC! Gironde ni BxCub n'avaient voulu intervenir alors que j'avais été radié illégalement ? N'est-ce pas choquant, contradictoire, peu exemplaire, et somme toute 'spectaculaire' d'afficher à l'extérieur une solidarité que l'on ne pratique pas dans son propre collectif ?
Pour éviter ce danger de clanisme, ne faut-il pas montrer quelques signes d'ouverture sous peine de nous diriger
vers un syndicat de chômeurs professionnels ? N'est-il pas devenu nécessaire, au lieu de rétrécir notre base et notre impact, d'aller vers une représentation plus large de l'immense cohorte des précarisés, qui n'est pas limitée ni à ceux qui sont en urgence sociale, ni aux super-militants 'permanents' (la décision de budgéter des CEC, si elle est une bonne chose pour le suivi National, présente un risque pour la prise de décisions, risque, qui s'il n'est pas actuel, pourrait le devenir).
Si l'on veut vraiment être représentés partout où l'on décide de notre sort, ne faut-il pas s'efforcer d'être plus représentatifs ?
Dois-je rappeler que déjà en Avril dernier, lors d'1 coord. nationale, Christophe A. reconnaissait que le mvt était en phase de repli et qu'il fallait renforcer sa représentativité (Paris/Province et salariés/chômeurs) ?
S'il est nécessaire que certains militants aient des responsabilités nationales, ce serait une erreur de leur part et de celle du mouvt de les laisser compter pour négligeable le respect des règles démocratiques basiques sous prétexte qu'ils sont plus 'visibles'. Les 'invisibles' existent aussi, même s'il faut franchir une frontière elle aussi invisible pour les voir, St Thomas.
Ces super-militants ont même, du fait de leurs responsabilité nationale, un devoir supérieur de veiller à l'égalité des droits, à commencer par un respect minimum envers ceux aux côtés desquels il sont censés lutter.
Pour illustrer ce propos, veuillez lire le msg de réponse à Marc qui posait sur Interne la question de qui suis-je.

Vu les dérives observées dans mon collectif, j'ai passé l'an 2000 a essayer de faire reconnaître l'importance qu'il y avait à bien fixer les droits de chacun, au besoin en les inscrivant dans nos statuts & règlement. Il faudra bien fixer, à moins d'accepter par avance l'idée d'un président à vie, une limite au nombre de mandats successifs d'un président ainsi que le prévoit toute constitution ou assoc. démocratique.
Et puisque la 3ème décision des Assises implique une modif. des statuts des amis d'AC!, que la lecture de ces statuts (http://perso.worldonline.fr/ac21/) montre que les 5 membres du CA sont rééligibles, mais que rien n'est spécifié à propos de la désignation et des pouvoirs du Président, ce serait peut-être l'occasion de le faire.

II - COMMISSIONS  [ vers Haut, III ]

Inscrits : Marseille(2); Lyon(2), Gironde(7 sans Cub !) => y'a 1 truc qui fait masse !
* Tiens, le Bureau d'AC! Gironde au complet déménage et investit TOUTES les commissions parisiennes. Un bureau qui n'est pas en mesure de fonctionner démocratiquement au niveau local aurait la capacité de résoudre des problèmes au national ?

* Re tiens ! La Commission Conflits a disparu. Une solution aurait été trouvée avec Bx-Cub sans que nul n'en soit informé ?
A ma connaissance, il n'y a pas eu de suite à la proposition de cette commission datée du 30-10-00 sur interne émanant d'AC! Ariège, si ce n'est la proposition d'1 fonctionnement collégial faite par Pascal d'AC! Reims le 2-11-00.
Dans la 1ère proposition d'arbitrage, il est question de "prêt" et de "péréquation des subventions". Pascal fait remarquer à juste titre que le prêt ne peut être une solution finale, et j'ajoute qu'elle est même contradictoire avec l'idée de "péréquation" qui implique une "contribution obligatoire". Cette "péréquation" est un cas d'école puisqu'il permet de nous confronter à "la répartition des richesses" (qui va bien au-delà d'un pb interne, ou 1 question de personnes, ou ne concernant que 2 collectifs) : si nous ne sommes pas capables de commencer à la mettre nous-mêmes en oeuvre, ne serions-nous pas disqualifiés pour la revendiquer ?
* Re- Tiens-tiens, l'Audit/état des lieux est passé à la trappe ?
N'est-il pas utile là aussi de montrer qu'il s'agit de respecter un principe démocratique, à savoir que nul ne peut être juge et partie, or c'est le cas pour les 2 parties : le 3-11-00, je signalais que c'était le cas de Bx-Cub qui collectait les questionnaires. Maintenant, c'est le cas des "représentants" d'AC! Gironde dans les commissions : si un financement d'AC! était trouvé sous le contrôle de la commission d'animation, ainsi que cela a été suggéré, J. Martineau n'y serait-il point juge et partie et son refus de participer à cette péréquation le qualifie-t-il pour en être membre ? Je demande donc qu'Ariège, Mende & Trégor qui en font partie donnent des explications. N'est-il pas étonnant de trouver systématiquement en tête de liste des commissions les membres d'1 collectif qui n'a pas réglé ses conflits au niveau local ?

a) comm. d'animation : AC! Ariège a -t-il abandonné ses propositions ?
D'autre part, pour que cet audit ne soit pas qu'une photo sinon truquée, du moins trop posée, il devrait faire ressortir l'évolution réelle du nombre d'adhésions d'une année sur l'autre, d'exclusions et de démissions. On verrait alors que moins AC! Gironde a d'adhérents et d'action locale, plus son bureau prétend à 1 rôle national.
Il me semble au contraire qu'il faut commencer par conforter son implantation locale, puis établir une concertation régionale avant de vouloir, comme l'a fait BxCub, essayer d'être partout et d'abord à Paris.
N'est-il pas nécessaire également d'essayer de faire le point sur la composition et la représentativité des collectifs ?
On s'apercevrait alors sans doute de la distorsion entre les millions de gens précarisés, chômeurs occasionnels, et la poignée de militants/chômeurs 'professionnels' censés les représenter.
b) Comité de rédaction L. R. : je peux fournir aux membres de cette commission les preuves que dans le bulletin interne
d'AC! Gironde intitulé 'AC Tonne', Jacques M. a manipulé l'ordre du jour des AG au mépris de notre règlement intérieur.
Je demande à ses membres d'exiger de lui de s'engager à ne pas récidiver et de le faire savoir sur interne.
c) Comm. Organisation : puisque Didier proclame son intention de veiller au fonctionnement démocratique, Renée & Philippe
pourraient lui demander s'il entend tenir compte des propositions (de fixer clairement les droits de chacun) qui ont été débattues l'an dernier, et s'il ne serait pas plus crédible lorsque les pbs de fonctionnement auraient d'abord été réglés dans son collectif.
d) & e) Lequel de ses membres accepterait d'obéir à Joaquim ? J'ai déjà été obligé d'obéir à des adjudants analphabètes et à des chefs d'équipe illettrés. J'ai déjà donné. Bon courage.
i) comm. transports : Daniel a prouvé qu'il était un excellent diplomate (réquis., etc) ; il a même été dit qu'il avait mieux réussi localement que Belfort à solutionner les pbs d'amende SNCF. Mais comme tous les membres du bureau, il est injoignable, et malgré le fait que moi je sois toujours joignable (répondeur), comment se fait-il qu'il ait oublié que nous étions 2 représentants à la CLL de Bx-centre et que personne ne m'ait prévenu d'un changement de date de réunion ?
Comment se fait-il également qu'il ait approuvé l'abus de pouvoir manifeste de Jacques M. et de Joaquim interdisant à des membres du collectif de rencontrer les délégués de la comm. conflits ? Je demande aux délégués de Mende et d'Ariège de lui demander de se rétracter et de faire connaître leur position.
j) comm. statuts : ses membres savent-ils que Max prétend tout savoir (je lui ai fait remarquer que le salaire est une forme de revenu et non le contraire, et donc qu'il fallait exiger un revenu décent plutôt qu'un salaire décent), prétend que le bureau a tous les droits, souffre d'amnésie lorsqu'il s'agit de rendre des objets prêtés, et qu'il est un obstacle majeur à tout règlement avec Bx-Cub puisque c'est lui qui a le + insisté pour porter plainte. Enfin, est-il crédible de s'intéresser aux statuts au niveau national si l'on ne donne pas d'abord l'exemple dans son collectif ? Il serait intéressant de lui demander de porter un certain nombre de propositions (notamment celles de Jean-Marie et les miennes) qui ont été faites pour notre collectif depuis le mois d'Avril et qui ont donné lieu à une AG extraordinaire sans suite, à la connaissance de la commission et de lui demander à quel titre il serait qualifié pour parler de propositions au niveau national alors qu'il les ignore pour son collectif.
k) Travail / Précarité : n'est-il pas nécessaire que la solidarité soit d'abord effective envers les précaires du collectif avant de prétendre se solidariser avec les précaires de la restauration rapide ?

Les commissions ne seraient-elles pas plus crédibles si elles n'acceptaient comme membres que ceux des collectifs ayant satisfait à l'état des lieux et fourni des garanties de fonctionnement démocratique ?

J.M. montre avec les listes (pas le temps de s'intéresser au débat démocratique d'AC! Forum, mieux vaut investir les lieux de pouvoir.) ce qu'il a trop souvent fait à l'intérieur : être au-dessus des règles communes comme du règlement intérieur (art.4 : l'ordre du jour n'est pas fixé à partir des seules propositions du bureau), appliquer la technique de prise de pouvoir alors qu'il s'agit de le redistribuer.

III - CONCLUSION [ vers Haut, II ]

Le silence des participants à ces commissions, à l'exception de Renée - ne devient-il pas assourdissant ?
Comment se fait-il même qu'on structure des commissions sans commencer par cadrer leur orientation générale, notamment celle d'un fonctionnement démocratique ?
Comment se fait-il qu'il n'y a aucun écho d'un débat en Assises sur les évolutions (chômage>précariat) à prendre en compte ? AC! est-il déjà devenu un "bateau ivre" à la dérive ? Rassurez-moi. ne fuyez pas le débat, répondez : 1 million de précaires ex-chômeurs vous cernent.!

SOURIEZ, VOUS ÊTES FILMÉ(E)
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oOOo--(_)-oOOo-- En avant la démocratie participative.


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