a.b.s. Fédération du Parti Socialiste
239 rue du Jardin Public 33 300 Bordeaux
     
4ème Réunion du 21/04/98

Groupe Socialiste des Chômeurs et Précaires (GSCP)

COMPTE - RENDU de la réunion du 21 Avril

Les Participants :

Au Bureau provisoire :
Bx Nord : Alain DONNART
Membres de Commissions :
Françoise RENARD (Emploi, Mérignac), Arlette NINOT (Emploi, Bx Nord)
Autres :
Armande MERCIER (Bx Nord)
Wilfried GROUNOD (Bx-Centre, Conseil Fédéral)
Gilles BAILLET (Podensac)

Compte-Rendu :
Outre ce compte-rendu exhaustif remis à chaque participant pour lui permettre de retrouver ses arguments et le fil du débat, il a été trouvé judicieux d'en faire un résumé pour transmission.
Ordre du Jour :
Les personnes susceptibles de participer à cette réunion n'ayant pu être prévenues que le jour même (encore une mauvaise transmission de l'information !), et les participants n'étant qu'une poignée, l'ordre du jour est libre. Il faudra simplement tenir compte des sujets abordés la dernière fois (Communication du GSCP, Loi sur l'exclusion) et des propositions faites (reprises par Clio. F. RENARD dans son résumé) :
- Contacts à établir ou à maintenir avec des structures décisionnelles (CUB) ou sociales (AC!, Défi, Caf, Assedic..)
- Participation au Forum sur l'Emploi (16 Mai, Marmande)
- CV à ROUSSET


Les Interventions :

Alain DONNART :
* S'appuyant sur le consensus dégagé lors de la précédente réunion sur la priorité à accorder à la question sociale et le fax transmis (?) via la fédé. aux secrétaires de section leur demandant de débattre du projet de loi contre l'exclusion, constate que les débats en section et les engagements des militants sont détournés par certains élus locaux vers des enjeux secondaires. Il cite l'exemple des futurs ponts de Bx comme un détournement de la citoyenneté des militants. Ces mêmes élus qui se plaignaient lors de la constitution des listes régionales que le débat s'engageait alors que la décision était prise d'avance n'hésitent pas à en faire autant lorsqu'ils demandent aux sections d'avaliser leur option des ponts et aux militants de s'engager sur leur manifeste avant tout débat sur les différentes options. Comme auparavant sur le TCSP, il y a là inversion du processus démocratique puisque les options retenues ne sont pas issues des débats de la base.
Arlette NINO : Suggère qu'il est possible de nommer des responsables au sein des Commissions dont on pourrait exiger qu'ils fassent des rapports au cours des réunions de section.
Alain DONNART :
En conclut qu'au delà de ces exemples, et d'autres - qu'il s'agisse de la désignation de candidats à la candidature qui prennent des engagements qu'ils peuvent impunément renier ensuite ou de délégués au Conseil de Ville dont il n'est pas question qu'ils rendent compte à ceux qui les ont délégué - les militants renoncent à leur citoyenneté lorsqu'ils sont au service exclusif des élus et il s'agit là d'un déficit démocratique du fonctionnement général de certaines sections du parti, ce qui bloque notamment la résolution de la question sociale, priorité du GSCP.
Mme X : pense (?) qu'on ne peut refaire le Parti, que vouloir corriger ses dérives de fonctionnement serait faire de la politique (??), et qu'en tout cas ce n'est pas au GSCP de s'en mêler.
Arlette NINO pense qu'un début de réponse peut se trouver avec une meilleure structuration du travail en section, nourrie par des rapports de commissions.
Alain DONNART :
Lui répond qu'une réponse technocratique ne peut suffire sans dimension politique puisqu'il s'agit d'un problème politique, celui de l'accaparement du pouvoir. Il s'agit de savoir si le militant est ou non citoyen, s'il peut décider ou pas. Or la base du parti est structurée en sections cloisonnées dont le seul but est de promouvoir les candidats et les élus, au détriment d'un minimum de solidarité, notamment envers les c&p.

Clio F. RENARD : Demande de recentrer les débats sur les propositions d'action à poursuivre figurant dans son résumé.
Arlette NINO : : Évoque son suivi d'un dossier de relogement d'un cas social.
Armande MERCIER : Évoque le questionnaire-sondage (QCM) envoyé par le parti aux militants et regrette qu'il ne permette pas d'expression libre.
Gilles BAILLET évoque le problème de l'écho que peut avoir le groupe, notamment via l'Hebdo et le 'Spécial Responsables' et s'interroge sur la diffusion de ces publications. Il suggère, si la transmission de notre travail aux sections continue à se faire aussi mal de faire une lettre ouverte adressée au journal Sud-Ouest, ce qui permettrait de toucher aussi les c&p qui ne sont pas au PS.
Armande MERCIER : avant d'en arriver là, suggère de s 'adresser à Anziani pour tous ces problèmes de communication.
Arlette NINO : Inscrite à 2 commissions, mais n'a toujours reçu aucune convocation. Propose de dresser la liste des c&p des sections et de travailler pour eux en priorité.
Wilfried GROUNOD Demande si l'objectif est de dresser une liste de ce qui ne va pas et de faire les propositions correspondantes, en somme de faire une lecture politique, un tableau global du point de des c&p, ou de s'attacher à réponses individualisées à des cas précis (exemple de l'envoi de C.V.), en suppléant aux carences des organismes censés s'occuper de ces problèmes.
Alain DONNART : Il ressort des opinions exprimées que ces différents objectifs sont imbriqués. Rappelle que le motif originel de la fondation du groupe réside dans le fait que les c&p ne pouvaient pas s'exprimer en tant que tels en section, et que beaucoup d'élus ne les représentaient pas et ne se faisaient pas l'écho de leurs préoccupations, certains candidats n'abordant même pas le thème de l'exclusion. Le 1er objectif du groupe est donc que les revendications des c&p puissent s'exprimer, et ceci en liaison avec les commissions, en liaison avec les associations existantes (Défi..), et enfin via le conseil fédéral. Mais il serait également important de rallier les c&p des sections, notamment - comme on l'a évoqué - par des questionnaires qui ne viendraient pas du sommet, car on ne sait pas ce qu'il en advient, mais que nous pourrions faire nous-mêmes à partir de nos propres préoccupations.
Les réponses obtenues pourraient être une bonne base pour que l'on puisse exercer notre vigilance à l'égard des engagements du gouvernement. Exemple : pendant la campagne, l'Hebdo avait dénoncé l'augmentation de 2 points de la TVA comme une mesure antipopulaire qu'il fallait abroger au plus tôt, or le budget 98 a "oublié" de mettre les pendules à l'heure, et dans le projet de budget 99, il n'est question que de "réductions ciblées" au prétexte qu'une baisse généralisée représenterait une forte baisse des rentrées fiscales !
Le problème actuel au Parti Socialiste est que la base ne peut exercer sa vigilance - comme il avait été dit - parce qu'elle est mobilisée par les élus sur leurs propres objectifs électoraux et que la question sociale que la base voudrait aborder est évacuée.
Armande MERCIER : S'inquiète d'un projet éventuel du gouvernement de baisser l'intérêt des dépôts sur le Livret A.
Alain DONNART : Lui répond que, s'agissant du Livret A, de logement ou d'autres sujets, le problème reste fondamentalement de savoir comment faire passer nos revendications et nos propositions. Si la base n'arrive pas à ce qu'elles soient même évoquées par des candidats à des élections cantonales, il est illusoire de penser pouvoir influer sur les décisions du gouvernement.
Wilfried GROUNOD Propose d'établir une liste en deux ou trois colonnes : engagements pris, ce qui a été fait et/ou ce qui est prévu de faire, et en regard nos propositions et exigences.

Armande MERCIER : propose d'exiger d'avoir à l'avance les dates de parution du 'Spécial Responsables' et de demander à Anziani une confirmation explicite de l'accès à la photocopieuse.
Gilles BAILLET rappelle à ce sujet que le MJS a toute facilité, et notamment l'accès à un ordinateur.
Armande MERCIER : Évoque le fait qu'ils disposent d'un budget, de même que les secrétaires de section.
Alain DONNART : Propose, pour éviter à l'avenir les freins rencontrés (objections diverses d'A. Grèze, et à l'imprimerie refrain habituel sur ces "feignants" de chômeurs sans objection du secrétaire de section) pour les reproductions à la Fédé, de se procurer une photocopieuse et d'obtenir un budget de fonctionnement. Il faudrait donc demander au 1er secrétaire fédéral une petite subvention annuelle, ce qui éviterait les frictions et garantirait notre autonomie.
Armande MERCIER : Propose alors d'adresser une lettre à Anziani l'inventant à notre prochaine réunion pour résoudre ces difficultés.

Françoise RENARD : Demande alors d'aborder les actions à poursuivre.
Arlette NINO : Évoque le dossier qu'elle constitue pour reloger un SDF, et spécifie les problèmes posés par les conditions de ressources.
Françoise RENARD : cite des comparaisons faites à ce sujet par la Commission Emploi-Entreprises sur le différentiel entre allocations Assedic, RMI et SMIC.
Wilfried GROUNOD Souligne que c'est là une recette éprouvée que d'enfermer les gens dans des débats techniques pour éviter le débat de fond sur les principes. Si l'écart est effectivement faible entre RMI et SMIC, il faudrait se poser la question de savoir si le SMIC est assez élevé.
Alain DONNART En revient aux actions à poursuivre : se propose de reprendre contact avec DEFI et avec l'association d'insertion de J.M. SEYNAEVE à VILLENAVE d'ORNON et suggère, pour préparer le Forum Régional sur l'Emploi, de tenir la prochaine réunion quelques jours avant.
Françoise RENARD : se renseignera pour sa part sur la date de la prochaine réunion de la Commission Emploi-Entreprises.
Arlette NINO : Se propose d'envoyer la lettre à Anziani.
Armande MERCIER : En suggère le libellé (s'il peut assister le 12 Mai, à l'ouverture de notre prochaine réunion pour régler la question des moyens de fonctionnement, et qu'on ne le retiendra pas très longtemps).
Alain DONNART : Demande, de la même façon qu'Arlette a pu relire son compte-rendu avant publication, la réciproque, c'est à dire pouvoir relire le contenu de cette lettre avant son envoi.

Prochaine réunion : Mardi 12 Mai, 18h, au siège de la Fédération


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